Cinq breuvages-maison APHRODISIAQUES pour la SAINT-VALENTIN

Baiser

Psyché ranimée par le baiser de l'Amour – Oeuvre d'Antonio Canova (vers 1793)

Musée du Louvre

 

Dans cinq jours, les amoureux pourront sacrifier chacun à leur manière au rite de la Saint-Valentin. Fleuristes, pâtissiers,  confiseurs, chocolatiers, traiteurs, restaurateurs, bijoutiers, parfumeurs … sans oublier les boutiques de lingerie fine et les sex-shops, sont sur pied de guerre et espèrent à chaque 14 février battre des records de recette. Bah, il faut bien accepter de nager dans l'eau dans laquelle on est tombé, même si l'argent la pollue un peu. Depuis la nuit des temps, le commerce fait partie de l'activité humaine et des sociétés organisées, et la Saint-Valentin n'est certes pas le prétexte le moins sympathique pour organiser un business.

Ce qui par contre ne coûte rien et que l'on ne peut acheter , c'est ce qui se trouve à foison dans le coeur de la plupart des gens  que je fréquente, et mes amis en particulier : la tendresse. Libérée et exprimée avec sincérité, celle-ci restera toujours l'ingrédient indispensable d'un cocktail naturellement séduisant. Il suffira d'y ajouter un zeste de respect et une pointe de fantaisie pour que l'amour puisse être sublimé par deux amants.

La tradition romantique de la fête de Saint-Valentin trouve sa source dans l'Angleterre médiévale. S'il figurait bien depuis des siècles – à la date du 14 février – un certain saint Valentin dans le calendrier liturgique de l'Eglise catholique romaine, cet hypothétique martyr de la foi exécuté sous le règne de l'empereur romain Claude ne semblait avoir aucun mérite particulier pour devenir un jour le patron des amoureux. Mais au XIVème siècle, le poète anglais Geoffrey Chaucer (1342-1400), l'immortel auteur des "Contes de Cantorbéry" ("The Canterbury Tales"), écrit vers 1380 "Le Parlement des oiseaux" ("The Parliament of Fowles") où apparaissent ces deux vers révélateurs: 

 

« For this was on Seynt Valentynes day,
Whan every foul cometh theere to chese his make [mate]
… »

(Car c’était la Saint-Valentin,
Et tous les oiseaux venaient se chercher une compagne […])

 

C'est le premier témoignage écrit qui fait état d'un saint Valentin devenu au fil du temps le très populaire patron  des amoureux, plus que probablement sans l'assentiment du pape et à l'encontre de la volonté de l'Eglise.

En Angleterre donc, et à chaque Saint-Valentin, les jeunes filles scrutaient le ciel pour observer le vol des oiseaux  et en tirer des présages sur leur destin amoureux. Le passage d'un moineau, par exemple, signifiait une future union heureuse … mais avec un fiancé  peu fortuné. Quand voletait un rouge-gorge sous les yeux d'une pucelle, c'était un prétendant en uniforme qu'elle allait rencontrer … et ainsi de suite.


Vol en V des oies cendrées
Le vol en V des oies cendrées : l'initiale de Valentin

(photo empruntée au site francophone : Les animaux et la mauvaise saison – article consacré à l'oie cendrée)

 

J'aime beaucoup ce "langage des oiseaux" et on retrouve un peu partout sur le net des informations qui se recoupent plus ou moins sur le sujet. Mais je n'y retrouve pas cette vieille légende écossaise que j'ai découverte un jour par hasard dans des chroniques historiques du temps de la reine Marie Stuart (16ème siècle) et dont j'ai oublié l'auteur. Elle raconte qu'à l'époque de la Saint-Valentin, les premiers vols groupés des oies cendrées et des canards sauvages traversent le ciel au dessus des lacs calédoniens en y traçant de grands V.  V … comme Valentin !

Assez bavardé ! Passons à quelques apéritifs-maison de circonstances dont vous me direz des nouvelles.


Volupté au champagne

Dans un poêlon, mélangez en quantité égale du jus d'orange, du miel et du cognac. Laissez frémir ce mélange pendant 5 minutes à feu doux. Dans un verre résistant à la chaleur, versez deux cuillères à soupe du mélange encore chaud. Complétez le verre avec du champagne bien frappé.

 

Cocktail d'Aphrodite

Dans un litre de vin blanc sec, faites macérer 20 gr de gousses de vanille, 30 gr de cannelle, 20 gr de ginseng, 1 jus de lime et 2 cuillères à soupe de miel. Remuer chaque jour le mélange en macération. Le 6ème jour, filtrez-le et servez avec 2 glaçons en forme de coeur par verre.


Elixir de Psyché

Dans un récipient en verre assez épais, versez-un litre de vin rouge, 30 gr de feuilles de romarin, 30 gr de feuilles de sauge séchées et du miel de romarin (On en trouve à la "Maison du Miel", à Bruxelles). Chauffez ce mélange au bain-marie pendant 75 minutes. Laissez refroidir et filtrez avant embouteillage. Cet élixir doit vieillir quelque temps en bouteille avant d'être servi.


Baiser de Manuela

Dans un petit poêlon, faites chauffer 75 cl de porto rouge (tawny). Ajoutez 5 cl de curaçao-orange, et faites chauffer sans laisser bouillir. Versez bien chaud dans deux verres à thé, que vous garnirez ensuite avec une demi-tranche de citron vert et un peu de noix de muscade rapée.


Cocktail Nuit de folie

Dans un shaker, verser 30 cl de jus de pamplemousse, 15 cl de rhum blanc et un peu de glace pilée. Agitez énergiquement en fixant votre partenaire dans les yeux. Versez dans deux verres à cocktail, toujours sans décrocher le regard. Ajoutez dans chaque verre un trait de sirop de framboise. Tendez à votre partenaire en souriant. Attention ! Sitôt les lèvres posées sur les bords du verre, vous serez sous l'emprise de la volupté.


Et que le monde soit rempli de tendresse le 14 … avec plein de couples heureux et épanouis.

 

Un rien coquin,

José

Un COCKTAIL qui emBOBine les RYD

Champagne bouchon

 

SWEETHEART : un drink délicieux sans alcool

Chaque année pendant les réveillons, ils sauvent des vies sans que personne ne sache combien. "Ils", se sont les Responsible Young Drivers, qui prennent le volant à votre place quand vous avez fait la fête. Des héros anonymes et modestes en quelque sorte …

José et moi tenons à mettre à l'honneur les "R.Y.D." qui mettent tout en oeuvre pour que la joyeuse ambiance des réveillons ne tourne pas brutalement au drame sur la route lors du retour.

Mais si BOB ou BOBETTE sont parmi vos amis du réveillon de l'an et vous dispensent de faire appel aux "R.Y.D", pensez à eux qui se réservent pour vous. Par exemple, en leur offrant ce petit cocktail sans alcool au lieu d'une coupe de champagne :

 
 
Préparez à l'avance des super-glaçons en forme de petits coeurs :
 
Pour réaliser ces glaçons originaux, mélangez 5 cl de de sirop de framboise et 15 cl d'eau minérale (c'est un truc pour que vos glaçons soient plus translucides). Versez le mélange liquide dans des moules à glaçons en forme de petits coeurs. (NB : si vous êtes peu "glamour", des glaçons en forme d'étoile ou de coquillage feront également l'affaire.)
 
Préparation du cocktail pour 6 personnes :

60 cl de jus de pommes froid
50 cl de jus d'orange froid
1 à 2 pincées de cannelle en poudre
3 glaçons classiques (à base d'eau uniquement)

 
Mélangez tous ces ingrédients dans un shaker.
Versez dans les coupes, garnir chaque verre avec un beau glaçon rouge en forme de coeur.

 Joyeux réveillon et bonne année 2010 à tous

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Bichofs, grogs, vins chauds : brrr … y-a-t’il un Saint-Bernard dans le coin ?

Chien Saint-Bernard et tonnelet en collier (wikimedia comons)

(Source réutilisable : Wikimedia Commons)


La neige ne cesse de tomber et le thermomètre reste plongé dans les températures négatives de jour comme de nuit. Un petit vent glacial est venu apporter lui aussi son concours à cet  épisode hivernal d'une intensité que nous n'avons plus connue depuis des années.

L'ironie des circonstances fait que cette période de froid correspond à celle de l'échec des négociations de Copenhague pour aboutir à un accord international de lutte contre … le réchauffement climatique. Vendredi soir, les "nuisibles" ont à nouveau réussi leur coup. Malgré l'urgence scientifiquement démontrée, il n'y aura pas d'engagements contraignants, pas de calendrier; bref, un consensus aussi timoré qu'hypocrite, tout ce qu'il y a de plus mou et de plus insignifiant, en dehors de toute prise en compte de la voix démocratique largement majoritaire. Je ne sais pas bien si je suis plus triste qu'irrité ou le contraire par ce sommet de comédie, mais en tout cas pas du tout surpris de ce nouvel ajournement sine die.

Et si on se réconfortait avec un vin, un punch ou un grog bien chaud ? C'est si facile à préparer et tellement meilleur que les produits préparés du commerce. Voici quelques recettes éprouvées :

 

I.  Bichof blanc*

* Le terme Bichof – synonymes : Bischop, Bishof  ou Bischof – désigne une macération de vin avec des agrumes, orange ou citron.

Ingrédients

1 citron non traité

1 bouteille de vin blan moelleux

5 gr de cannelle

1 gousse de vanille

Préparation

Dans un poêlon, faites chauffer le vin blanc avec la cannelle et la gousse de vanille (préalablement ouverte).

Coupez le citron en fines lamelles. Répartissez 2 à 3 lamelles dans des bols ou des verres résistant à la chaleur.

Lorsque le vin est presque à ébullition, versez-le dans les bols ou les verres.

 

II. Bichof rouge

Ingrédients

1 orange

1 bouteille de vin rouge

5 gr de cannelle

1 clou de girofle

100 gr de sucre


Préparation

(Dans cette recette au vin rouge, le citron est remplacé par l'orange et la gousse de vanille par un clou de girofle. Il faudra aussi ajouter du sucre.)

Coupez une orange (non traitée) en 4 et faites légèrement griller les quartiers au four. Dans un bocal d'un capacité d'un litre et muni d'un couvercle hermétique, versez le vin, la cannelle et le clous de girofle, puis ajoutez les quartiers d'orange. Laissez macérer pendant toute une nuit dans une pièce ou la température est d'au moins 18° C

Le jour suivant, passez et filtrez la macération. Ajoutez le sucre et laissez fondre.

Au moment de servir, réchauffez dans un poêlon et servez juste avant que le bichof n'arrive à ébullition.

 

III. Café irlandais

Ingrédients (quantités individuelles, par verre)

3 doses de café noir très chaud

1 dose de whisky irlandais (whiskey)

2 cuillerées de crème fraîche

2 morceaux de sucre

 

Préparation

Utilisez un grand verre résistant à pied. Déposez-y d'abord les deux morceaux de sucre. Versez ensuite le whiskey, puis le café. Enfin, terminer avec la crème fraîche. C'est prêt ! Il ne faut surtout pas mélanger les ingrédients.

 


IV. Grog* au rhum

 

 

Portrait Amiral Vernon par Gainborough

"Old Grog himself"

 

* D'où nous vient le mot "GROG" ?

Un curieux privilège des marins anglais fut de se voir octroyer journellement – à partir de 1655 – une dose de rhum. C'est l'amiral William Penn (1621-1670) qui est a l'origine de cette tradition. Il va sans dire que cette distribution régulière et générale d'alcool sec perturbait souvent la discipline des équipages. Un autre amiral britannique – Sir Edward Vernon (1684-1757), surnommé "Old Grog" (portrait ci-contre, par Gainsborough)  par ses matelots – s'émut des bagarres et mutineries incessantes et fit couper le rhum avec de l'eau en 1731. Son surnom passa à la boisson chaude et réconfortante que nous appelons également "grog" en français. L'adjonction de jus de citron date également de cette époque, comme remède préventif au scorbut qui décimait les effectifs au long cours.

 

Ingrédients (pour 4 personnes)

1 verre de rhum agricole

3 verres d'eau

1 citron

6 morceaux de sucre (ou sucre de canne liquide)

 

Préparation

Faites bouillir l'eau avec le sucre.

Dans des verres ou des bols préalablement chauffés, mettez 2 tranches de citron (de préférence avec la peau, si fruit non traité) et remplissez au quart avec du rhum. Complétez avec l'eau sucrée bouillante et servez immédiatement.

 

 

Santé et bonne fin d'année à toutes et tous,

José

Marmite de Haricots de Soissons, borlotti lamon et chorizo

P1090148 Marmite haricots Soissons Borlotti et Chorizo

 

On a connu l'enfer sur les routes belges hier après-midi, à la suite de la première chute de neige de l'hiver sur un sol gelé. Plus de 500 km de bouchons, dans un petit pays où la plus grande distance entre 2 frontières est d'à peine 300 km ! Je ne vous dis pas la pagaille et le nombre d'accidents. La grande panique … avec seulement 10 cm de neige ! Cela doit bien faire sourire nos amis suisses et canadiens, qui maîtrisent ce genre de situation avec beaucoup de décontraction et d'adresse au volant.

Avec un temps pareil, pas envie de manger comme tous les jours. Mais une petite marmite d'inspiration espagnole, bien chaude et un rien calorique pour se réchauffer jusqu'à la moelle ferait parfaitement l'affaire. Alors voilà … j'ai osé, et cela a plu.

 

Ingrédients
pour 4 pers.

 
6 dl de passata (ou tomates mouliées)
250 gr de panchetta en bloc de 1 cm d'épaisseur
250 gr de chorizo piquant ou doux (comme vous préférez)
1 oignon rouge haché
1 paprika rouge coupé en petits dés
3 éclats d'ail hachés menu
1,5 c à S d'origan séché
2 pommes-de-terre (moyennes) pelées et débitées en morceaux de 1,5 cm (cuits en 2 à 3 minutes)
200 gr de haricots de SOISSONS cuits
200 gr de haricots BORLOTTI cuits
1 c à S d'huile d'olive
125 ml de vin blanc sec
125 ml de bouillon de

 

Préparation

 

Versez l'huile dans une poële et faites-y revenir la panchetta et le chorizo, débités en petits dés, pendant 2 à 3 min.
Prélevez la viande; faites égoutter sur du papier absorbant.
Eliminez la graisse rendue, sauf l'équivalent de 2 c à S.
Mettez à nouveau la poële sur feu moyen. Ajoutez-y l'oignon haché, le poivron haché. Faites cuire +/- 5 min.
Ajoutez ail, origan, pommes-de-terre, haricots, vin blanc, bouillon et passata.
Rectifiez l'assaisonnement.
Laissez cuire encore une 10aine de minutes, à couvert. Au dernier moment, saupoudrez avec le persil haché.


 
A déguster avec du bon pain de campagne, coupé en grosses tranches, surtout ne rien laisser comme sauce dans l'assiette !!!
 
Avis aux amateurs. Le pain de tradition existe encore vraiment. Voici une petite adresse que je recommande pour trouver du pain d'exception sur Bruxelles.
 
http://www.boulangeriegavilan.be/

Ce boulanger artisan de la banlieue bruxelloise respecte toujours  et affiche fièrement sa devise :
 

"Le Pain…C'est un monde de Labeurs, un monde de Saveurs et un monde de Valeurs!"

 

Bon appétit,

Anne

 

P1090145 Marmite haricots Soissons Borlotti et Chorizo

 

P1090153 Marmite haricots Soissons Borlotti et Chorizo

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Recette de fêtes : Bûche de saumon fumé au chèvre frais, avocat et pistaches

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Je suis assez difficile et exclusive sur la qualité du saumon fumé. Perso, je n'achète et n'apprécie que le saumon doux fumé d'origine irlandaise, dont je trouve la texture, le fumage et le salage bien plus agréable que celui produit en Ecosse ou en Norvège. Et surtout, sa digestibilité est parfaite.

Lors du buffet de gala offert par le chef Damien et son équipe aux participants du dernier Salon du Blog culinaire de Soissons, j'ai donc pris beaucoup de plaisir à reonnaître mon saumon préféré dans des dégustations fort réussies. Il faut dire que le sponsor irlandais qui avait offert la marchandise n'avait pas lésiné sur la qualité : un goût et un moelleux exceptionnels.

Je m'étais promis que pour la prochaine retrouvaille entre amis gourmands, je leur servirais une entrée à base de cet excellent produit.Voilà, c'est chose faite. Cette recette peut paraître difficile et longue, pas du tout ! 30 min pour régaler 8 personnes, c'est plutôt  performant, non ! Le plus long , c'est de devoir attendre toute une nuit et une journée avant de pouvoir consommer. Comme le saumon est une matière un peu grasse, ses tranches se manipulent aisément lorsqu'elles ont été posées sur une feuille de film alimentaire. Avouez, elle en jette cette bûche . Et quelle savoureuse fraîcheur !
 

Ingrédients (pour 8 personnes) 


8 tranches de saumon fumé irlandais
1 fromage de chèvre frais type "Le Larry" (ou "Petit Billy")
1 avocat bien mûr (souple sous le doigt) *
jus d'un 1/2 citron vert
50 gr de pistaches décortiquées (non-salées)
1 dl de crème fraîche (40 %)
2 c à S d'huile d'olive
poivre moulu


Préparation

 
Pelez l'avocat; débitez-le en petits dés,. Versez le tout dans un saladier. Ajoutez-y sans attendre le jus de citron. Mélangez.
Ecrasez – grossièrement – les pistaches au pilon.
Fouettez la crème en chantilly.
Dans un autre saladier, écrasez le fromage avec l'huile, la chair d'avocat, les pistaches, le poivre (suivant votre goût). Homogénéisez bien le tout. En dernier, incorporer la chantilly.
Sur votre table de travail, placez une feuille de
film alimentaire d'une trentaine de cm de long. Déposez-y les tranches de saumon en les faisant légèrement se chevaucher.
Etalez la préparation (au milieu en longueur).
Roulez le tout en forme de bûche, tout en maintenant l'ensemble bien serré pendant cette opération (cela va tout seul). Repliez les extrémités du film.
Placez au moins une nuit au frigo avant de trancher en portions et de déguster.
 
* Achetez de préférence vos poires-avocats deux jours avant l'utilisation. Placez-les auprès des pommes dans le panier de fruits. (Conservés ainsi, ils auront mûri à point grâce à l'éthylène dégagé par les pommes.)

Si vous avez oublié d'acheter vos avocats à l'avance, placez-les quelques secondes (par tranches de 5 en 5 s.) au four micro-ondes, emballés dans du papier. Vérifiez après chaque tranche de temps de 5 secondes leur degré de mûrissement, et répétez l'opération autant de fois qu'il le faut pour obtenir un fruit mûr.

 


Bon appétit,

 

Anne

 

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Recette de fêtes : Velouté de topinambours et coquille Saint-Jacques grillée

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Mes invités du dernier week-end sont tombés sous le charme de ce velouté de topinambours servi bien chaud dans des petits verres à thé, et présenté sur mes nouvelles ardoises culinaires "BASALT DE REVOL". Tout le monde a adoré !

Info : http://www.revol-porcelaine.fr/index.php?id=3314

Comme le fabricant l'indique : une vraie révolution ! Cette matière non poreuse n'absorbe ni graisses ni bactéries. Elle est certifiée 100 % alimentaire, ne contient aucun élément nuisible à la santé et à l'environnement. Ces ardoises de cuisine supportent le four, le micro-onde, le lave-vaisselle et le surgélateur. Je suis vraiment séduite par ce produit . Quant au velouté, je ne vous dis pas …


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Ingrédients (pour une douzaine de verres à thé)

6 dl de bouillon de légumes
500 gr de chair de topinambour (+/- 650 gr non épluché)
1 oignon doux
1 éclat d'ail
4 à 5 cm de gingembre frais râpé (à la microplane)
1 petite boîte de lait de coco non sucré (+/- 160 gr)
1/2 c à c de curry de Madras
1/2 c à c de piment d'Epelette
sel marin
huile d'olive
12 noix de saint jacques
fleur de sel

 

Préparation

 

Lavez et épluchez les topinambours. Coupez-les en morceaux. Epluchez et hachez l'oignon menu.
Faites revenir dans une casserolle 2 c à S d'huile d'olive l'oignon haché et l'ail haché très fin. Ne faites pas colorer. Remuez souvent pendant +/- 5 min.
Ajoutez les dés de topinambours, le bouillon de légumes, le lait de coco et le gingembre râpé. Mélangez bien le tout.
Laissez cuire une vingtaine de minutes.
Mixez le tout bien fin.
Ajoutez le curry, le piment. Rectifiez l'assaisonnement.
Au besoin, rajoutez un  peu de bouillon.
Nettoyez les coquilles, essuyez-les. Débarassez-les de leur corail (conservez-le pour préparer un fond).
Arrosez-les d'un tout petit peu d'huile. Faites-les griller, maximum 1 minute de chaque côté, saupoudrez-les de fleur de sel.
Servez aussitôt.

 

Bon appétit,

 

Anne

P1090852

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Canettes au cognac et navets caramelisés

A propos de navets

A l’approche de l’hiver, lorsque les espèces de légumes locaux se font plus rares, il ne faut pas perdre de vue les formidables ressources culinaires et diététiques que le navet offre à la cuisinère. La richesse variétale offerte par ce légume-racine est absolument extraordinaire et méconnue; il y en a pour tous les goûts.

La plupart des variétés potagères  que l’on trouve couramment sur le marché sont de forme ronde – plus ou moins aplatie – ou ovale. Mais il en existe également d’autres qui – selon la plaisante expression de Serge Schall – « ont perdu la boule, jusqu’à en devenir marteau ». Parmi ces variétés de race dite « marteau » – apparues peu après 1850 et présentant une racine semi-allongée renflée du bout, en forme de massue – on trouve les délicieux « Martot des Vertus » et les « Marteaux à collet rouge ». Quant au navet qui tient actuellement le haut du pavé en gastronomie branchée, c’est bien évidemment l’inimitable « Navet noir du Pardailhan ». C’est un pur produit de terroir cultivé sans irrigation dans la terre rougeâtre d’un tout petit plateau de l’Hérault, à 800 mètres d’altitude. José vous dira bien que le Noir du Pardailhan n’est pas un cultivar à proprement parler, mais une production très locale – dans des conditions de sol et de climat exceptionnellement favorables – du « Noir long de Caluire » de la région lyonnaise. Il peut atteindre 20 cm de longueur. Pour avoir goûté une seule fois le « Pardailhan » , et aussi à plusieurs reprises le « Calluire », je puis vous assurer que s’il s’agit bien de la même variété, le premier a une chair absolument exceptionnelle, très blanche, douce, sucrée et fondante, avec un subtil petit goût de noisette et de pignon. La marque du terroir est inégalable. Mais les cuisiner ici en Belgique, et même en France, implique pratiquement d’aller s’approvisionner à Rungis ou en Languedoc-Roussillon,  et ils sont alors hors de prix.

Pour la préparation de la recette que je vous propose aujourd’hui, et faute du Pardailhan, j’ai opté pour une variété sympathique toujours présente en cette saison dans nos potagers, le petit navet rond – blanc à collet rose-violet –  de Nancy.

A propos de canette

Bien que dans la restauration actuelle, l’usage semble ne plus vouloir distinguer canetons, canardeaux, canettes ou canes, et de regrouper génériquement ces qualités dans le fourre-tout « canard », je reste attachée à une distinction utile. Une « canette » est un jeune canard femelle dont l’âge est compris entre 2 et 4 mois. Inutile de préciser que la chair de la canette est moins grasse et plus tendre.

Ingrédients (pour 4 personnes)

  • 2 canettes (+/- 600 gr pièce, compter 1/2 par personne)
  • 2 échalotes hachées, type « cuisse-de-poulet »
  • 100 gr de petits dés de lard fumé
  • 6 branches de thym frais (j’ai utilisé un thym serpolet, légèrement citronné)
  • 2 feuilles de laurier
  • 5 c à S de beurre
  • 1 c à S de farine
  • 4 dl de fond de volaille
  • 125 ml de Cognac
  • 250 gr d’oignons
  • 8 navets
  • sucre fin blanc QS
  • sel et poivre du moulin
  • + 2 piques à saté et de la ficelle de cuisine

Préparation

Salez et poivrez l’intérieur des canettes. Répartissez dans la carcasse les échalotes, les dés de lard, les feuilles de laurier et la moitié du thym.
Refermez à l’aide du bâtonnet (pique à saté) et de la ficelle.
Chauffez 4 c à S de beurre dans une sauteuse. Saupoudrez de farine, faites la dorer.
Ajoutez les deux canettes, faites-les dorer sur toutes les faces.  Salez et poivrez.
Ajoutez le fond de volaille (en deux temps). Portez à ébullition. Laissez cuire pendant environ 1 heure 30 à petit feu. Ajoutez régulièrement en petites quantités les 2/3 du Cognac.
Epluchez les navets, coupez-les en 4 (en 8 s’il sont gros).
Dans une casserole, faites fondre 1 c à S de beurre. Faites-y revenir les oignons et les navets. Saupoudrez de sucre, puis laissez légèrement caraméliser. Au besoin, vous pouvez ajouter 2 à 3 c à S de jus de cuisson des canards. Laissez cuire +/- 8 à 10 min. Rectifiez l’assaisonnement.
Répartissez le restant du thym émietté dans la sauce.
Sortez la viande du four. Procédez au découpage et présentez les canards avec les légumes et la sauce.

Bonne appétit,

Anne

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Crosnes du Japon aux marrons et à la truffe

Marion - Soissons 209-1

 

J'ai eu le grand plaisir de renconter bon nombre d'entre vous au tout dernier Salon du Blog culinaire à Soissons. J'y avais proposé  un accompagnement peu couru pour compléter la recette que Mark (Passion-cuisine) et moi avions mise en démonstration.

 

Lors de la dégustation, plusieurs blogueuses et blogueurs présents n'avaient jamais vu ni mangé de crosnes auparavant. Tout au plus en avaient-ils entendu parler. Presque tous se sont laissés séduire par cet ingrédient en le goûtant et m'ont demandé de communiquer ma recette. Comme promis, la voici donc :


Pour 4 personnes – préparation et cuisson : 45 min
 
400 gr de crosnes (débarrassées de leur terre) – 200 gr de marrons sous vide –  100 gr de jus de truffe – 40 gr de lamelles de truffe fraîche – 3 dl de fond de volaille maison – 50 gr de beurre de ferme – le jus d'un 1/2 citron – 1 pincée de gros sel –  sel, poivre du moulin – 1 torchon en coton  – +/- 250 gr de gros sel


 
Comment choisir les crosnes ?

Ils doivent être fermes au toucher, sans tâches brunâtres. Faites le test en craquant un petit tubercule en deux. S'il plie, il n'est pas assez frais. S'il craque nettement, il est extra. C'est le degré de fraîcheur qui détermine leur temps de cuisson idéal.


 
Après les avoir bien rincés, coupez les extrémités.
L'épluchage des crosnes est un peu particulier. Prenez un linge propre en coton. Versez la moitié du gros sel au milieu du torchon, ainsi que la moitié des crosnes.
Rabattez les 4 pointes du linge en coton vers le centre. Faites rouler le torchon sous les mains, de manière à ce que le gros sel abrase la fine peau des petits tubercules. Procédez de la même manière avec la seconde moitié des crosnes.
Rincez les légumes rapidement à l'eau fraîche.
Portez à ébullition 1 L  d'eau. Ajoutez le jus du 1/2 citron et une pincée de gros sel. Faire cuire les crosnes à feu moyen pendant +/- 10 min.

 

Astuce cuisson

Testez dès la 8ème minute de cuisson, parce que tout se jouera dans les deux minutes suivantes, qui sont capitales. Ce légume ne supporte absolument pas une cuisson trop longue. Cuit, il doit pouvoir se consommer en ayant conservé une léger croquant.


Egoutez et rafraîchissez rapidement à l'eau froide.
Faites bouillir de l'eau et déposez-y la pochette de marrons pendant 5 min. Ouvrir le sachet.

Dans une casserole, faites réduire de moitié le fond de volaille et le jus de truffe. Montez la sauce au beurre (bien froid et coupé en petits morceaux). Rectifiez l'assaisonnement à votre goût.
Mélangez les marrons, les crosnes. Faites chauffer 5 min. à feu très, très doux.
Dresserz les légumes au centre des assiettes. Versez-y un peu de sauce; décorez avec des lamelles de truffes. Servez aussitôt.

 


Bon appétit,

 

Anne

 

 

Monique - Soissons - Anne - Crosnes


La photo ci-dessus m'a été amicalement communiquée par Monique, du blog "La cuisine de Monique", qui nous a enchanté pendant deux jours avec ses délicieuses recettes parfumées de la cuisine libanaise et  ses desserts fabuleux. Présentés ainsi en suspension, il n'est plus besoin de long discours pour expliquer que le véritable nom français de la plante que nous appelons conventionnellement  "crosne du Japon" est en réalité "épiaire à chapelet" (nom scientifique : Stachys sieboldii Miquel ou Stachys affinis Bunge).

L'appellation "crosne du Japon" a été inventée par Nicolas-Auguste Pailleux (1812-1898) pour la commercialisation des petits tubercules sur Paris. Crosne est une petite commune de l'Essonne ( F – 91500) où la culture de l'épiaire à chapelet a été entreprise pour la première fois à l'échelle commerciale en France (1886). Quant à la référence à une  origine japonaise de la plante, elle relève elle aussi d'un choix commercial. En fait, la plante est botaniquement originaire de Chine.

Ce sont des huiles essentielles qui donnent aux crosnes leur goût particulier. La présence de cynarine explique l'arôme d'artichaut du légume. Cette cynarine peut notoirement remédier aux troubles du foie et de la vésicule biliaire.

Les petits tubercules annelés contiennent encore de l'amidon, de la cellulose, des lipides et des protéines. Si la charge en vitamines est en réalité peu importante, elle est compensée par une richesse remarquable en sels minéraux. La valeur énergétique de 100 gr de crosnes est de 35 Kcal.

La culture des crosnes est singulièrement facile. C'est une plante  extraordinairement prolifique dont la seule exigence est de pouvoir échapper à l'humidité stagnante du sol. Elle préfère donc les sols assez sablonneux, parce qu'ils drainent mieux l'eau.

Pour vous donner une idée de la rapidité de multiplication, sachez que sur une poignée de petits tubercules arrivés en France après un long voyage en 1882, seuls 5 ou 6 avaient échappés au pourrissement. Ces rescapés furent plantés à Crosne. La seconde année de culture, on récolta près de 1600 tubercules (environ 5 kg). La récolte de 1886, selon le promoteur Nicolas-Auguste Pailleux lui-même, avait atteint 3 tonnes (3000 kg !)

On raconte que Simone de Beauvoir (1908-1986) – égérie féministe de la littérature française – détestait les crosnes, légume curieux pourtant fort prisé dans la société intellectuelle de son époque. Mais Jean-Paul Sartre (1905-1980) – son compagnon existentialiste – n'en avait cure et réclamait régulièrement des crosnes pour lui et leurs invités. C'est ainsi que les deux grands esprits s'affrontaient non seulement sur des idées politiques et philosophiques, mais aussi tout simplement à propos du minuscule et délicat légume-racine que je viens de vous présenter.

 

P1090713 Recette crosnes Soissons

 

 

P1090814 Recette crosnes Soissons

 

 

Marion - Soissons 217-2

Laphotoci-dessusm'a été communiquée expressément pour ce billet par l'adorable Marion, alias Tiy, du blog "Crumble & Cassonade", qui assistait à ma démonstration.

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Un dessert fruité : KAKIS rôtis et amarettini

P1090185 Recette - Dessert Kaki

Ils sont de retour et nous font de l'oeil à l'étal du marché. Les kakis, très appréciés un peu partout dans le monde, restent assez méconnus chez nous. Il est vrai qu'ils n'attirent pas spécialement l'attention visuelle des non-initiés, parce que leur belle couleur rouge-orange et leur peau lisse et brillante peuvent faire croire au distrait qu'il s'agit de tomates. Lorsqu'on a goûté de ce fruit, on ne peut plus le confondre avec aucun autre.

Trop peu connu en Belgique, le kaki est le fruit du plaqueminier (Dyospyros Kaki Linné), un arbre de belle taille au bois fort dur (famille des ébénacées) originaire de Chine. Vers l'an mille sa culture à été introduite au Japon, et depuis les Nippons sont devenus les plus gros consommateurs de ce fruit au monde. (Il agrémente d'ailleurs traditionnellement leurs menus du nouvel-an.)

Il doit exister près de 450 cultivars différents de cette arbre fruitier. Les Kakis des variétés les plus anciennes se consomment blets – comme des coings ou des nèfles – à cause de la saveur trop astringente du fruit frais. (Cette astringence est liée à l'abondance des tanins dans cette grosse baie.) En partant des cultivars "Fuyu" et "Tamopan", exceptions non astringentes, l'homme à créé des variétés modernes à la pulpe de plus en plus douce et sucrée. Ce sont ces dernières qui dominent actuellement le marché.

Parmi ces nouvelles variétés non astringentes, figure la "Sharon", mise au point en Israël. Ses fruits sont de forme plus aplatie et ma foi, ils ont assez bon goût. Mais je refuse de consommer encore cette variété depuis que j'ai appris que les fruits devaient nécessairement être mûris artificiellement dans des locaux confinés spéciaux, à l'aide de produits chimiques controversés. (Souvent, le consommateur ne se doute de rien et n'a pas droit à une information objective et précise. C'est révoltant …)

Une variété de kaki est bien acclimatée et cultivée dans le Sud-Ouest de la France. Les fruits de cette variété sont souvent appelés "plaquemines". Ils ne sont comestibles qu'à un stade de maturation avancée. Mais leur chair juteuse et sucrée est alors des plus agréables.

L'intérêt nutritif du kaki tient à sa richesse en provitamine A, en vitamine C et en de nombreux sels minéraux. Il contient 17% de glucides et beaucoup de fibres. Sa pectine favorise un transit instestinal bien équilibré.

Je vous propose ici une recette avec le fruit cuit. Mais le fruit est absolument délicieux lorsqu'il est simplement dégusté cru avec une petite cuillère. (Son goût unique rappelle vaguement celui de l'abricot.) Il se consomme également sous la forme séchée ou en condiment dans la préparation de chutneys distingués.

 


P1090169 Kaki


Ingrédients (pour 4 pers.)
 

4 kakis bien mûrs
75 gr d'amarettini (petits biscuits italiens)
3 c à S de rhum brun
2 c à S de sucre brun
1 citron vert bio
150 gr de yaourt entier (le grec convient très bien)
2 c à S de miel d'oranger
sucre perlé en QS

 

 

Préparation

Lavez et séchez les kakis. Coupez-les en deux. Coupez une petite partie de chair, en-dessous, afin qu'ils tiennent bien droit.
Placez-les dans un plat à four.
Chauffez votre four à 200°.
Ecrasez les biscuits au pilon (pas trop)
Mélangez les biscuits écrasés avec le sucre et le rhum.
Répartissez cette préparation sur les kakis et mettez au four chaud pendant +/- 10 à 12 min (cela dépend du degré de maturité des fruits).
Entretemps, lavez et frottez, avec une petite brosse, le citron vert sous l'eau chaude. Essuyez-le.
Râpez les zestes à la râpe (microplane) d'un demi citron. Pressez le citron entier.
Mélangez le yaourt, le miel, les zestes de citron et le jus.
Servez le kaki avec la sauce yaourt et répartissez le sucre perlé sur les kaki. Dégustez aussitôt.


P1090180 Recette - Dessert Kaki

 
Nous avons beaucoup apprécié l'équilibre de la sauce un peu aigre avec le sucré (juste ce qu'il faut) des fruits moëlleux rôtis et de la garniture amarettini. Un dessert "chrono" prêt en à peine 20 min.

 

 

Bon appétit,

 

Anne

 

 

P1090176 Recette - Dessert Kaki

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Recette paniers gourmands : CHUTNEY DE FIGUES

P1090136 Recette confit de figues pâté

Recette pour paniers gourmands :

 

Chutney de figues

 

Après quelques semaines d'absence dans ma cuisine – événements obligent ! – et une saison de récolte exceptionnelle pleine de tomates, de légumes et de nombreux de fruits, me voici de retour parmi vous avec déjà une petite idée pour la préparation des paniers gourmands des fêtes de fin d'année !

Qui dit paniers gourmands, pense aussi "CHUTNEYS", un accompagnement jugé par beaucoup comme incontournable avec  les pâtés ou le foie gras. Les chutneys trouvent leur origine dans la cuisine indienne et  ont été introduits en Europe par les Anglais.  Même si ces chutneys européens ont gardé bon nombre des caractéristiques qui sont les leurs en Inde, ils ont pris une touche occidentale généralement très "confiturée". (Il faut savoir que pour un Indien le terme "chutney" a un sens beaucoup plus large et peut comprendre même des préparations fraîches à base de yaourt.)

A la base,  nos chutneys sont composés de fruits, de légumes ou d'un mélange des deux. Leurs ingrédients communs sont le vinaigre, le sucre et surtout  beaucoup, beaucoup d'épices. Plus ils sont épicés, moins ils sont éloignés de leur origine indienne. Règle de cuisson :  toujours très lente et à tout petit feu !
 
Pour obtenir un résultat optimum, utilisez des fruits ou légumes parfaitement sains, fermes et mûrs à point. Choisissez un vinaigre de vin ordinaire et travaillez surtout sur le mélange d'épices, car c'est essentiellement lui qui en fera la spécificité.
 
Pour changer un peu les routines alimentaires, n'hésitez pas à substituer de temps à autre un chutney à la classique moutarde pour accompagner les oeufs, le gibier, les viandes rouges et blanches ou encore le poisson. Vous y gagnerez une réelle note exotique, généralement très appréciée des gourmets.


 
Ingrédients :

1 kg de figues fraîches (pas trop mûres)
1 pomme (ici, j'ai utilisé la variété "Court pendu rouge")

80 gr d'oignon "doux des Cevennes " (+/- un demi bulbe)
150 gr de raisins de "Smyrne"
5 dl de vinaigre de vin blanc
300 gr de cassonade brune
1 c à c de mélange "4 épices" (poivre-cannelle-clou de girofle-noix de muscade)
5 cm de gingembre frais râpé
1/4 de c à c de poudre de "piment d'Espelette" (ou plus, si vous aimez fort piquant)
1 c à c de sel de mer fin

 

Préparation :


Lavez délicatement les figues. Ôtez le pédoncule. Coupez-les en quatre.

Pelez la pomme et coupez-la en petits dés.
Hachez les oignons.

Trempez les raisins secs dans de l'eau tiède pendant 5 min.

Dans une casserole, mettez à fondre la cassonade avec le vinaigre de vin blanc.
Ajoutez les figues, les dés de pomme, l'oignon haché, les raisins, le sel et les épices.
Portez à ébullition. Baissez le feu et maintenez la cuisson en remuant souvent, pendant 1 heure.

Mettez en pots. Conservez-les dans un endroit sec.

 

 

Ce chutney se sert à l'apéro avec des feuilles de petits chicons de pleine terre crus. Déposez dans le creux de chaque feuilles une petite pointe de chutney. Ensuite, ajoutez des fines lanières de jambon de Parme ou de Serrano.

Délicieux aussi avec des viandes blanches. Un vrai régal avec  de la pintade ! Ou encore, plus classiquement : avec une tranche de pain grillé et du foie gras.

 

Bon appétit,

Anne

 

 

P1090130 Recette confit de figues pâté

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